Vacaciones en Ibiza #1

L’été, c’est le moment de rester pour profiter de Paris sans les parisiens. Ce que j’ai fait : balades, sport, pots en terrasse, shopping… Mais cette année, ça a été aussi le moment où mon homme m’a emmené en voyage, vers une destination surprise! A Roissy, vers 3h du matin, le dit-homme m’a tendu ma bible de voyage – le guide du Routard – contenant le nom de la destination : les Baléares. Et nous nous sommes alors envolés vers Ibiza. Après 1h40 de vol, au petit matin, nous avons débarqués sur l’île, sous un soleil de plomb.

Il faut le dire, j’avais (peut-être comme vous) de gros à-priori sur cette destination. J’avais en tête qu’il n’y aurait là-bas que des boloss (comme on dit de nos jours) venus pour faire la fête, qu’il y aurait trop de monde en cette saison, qu’il n’y aurait rien à voir hormis les plages branchées et les boites de nuit, qu’il n’y aurait pas d’endroit où être au calme… Et j’en passe. Ma première idée n’a pas été contredite à l’aéroport : je ne me sentais pas vraiment à ma place à côté de ces bimbos et mecs en casquettes-grosses lunettes. Mais après notre installation dans notre hôtel douillet et convivial (joie!) et après avoir fait un gros dodo, ma grognonnitude s’est envolée. Et nos nombreuses promenades dans l’île, et surtout dans la ville d’Eivissa, ont eu raison des mes réticences à apprécier cet endroit. Finalement, j’ai bien « kiffé » Ibiza !

Alors, qu’y a-t-il à voir/faire ? Partie 1.

Playa d’en Bossa vaut le détour, pour comprendre ce qui fait la renommée de l’île. On y trouve d’abord les plages branchouilles, où se concentre le gros des jeunes touristes, qui viennent siroter quelques verres en fin d’après-midi pour bien se préparer à leurs soirées de folie. Il n’y a pas un mètre carré de sable de disponible. Par contre il y a beaucoup beaucoup de boum-boum (de la musique ?) Dès la nuit tombée, les bars et les rues se parent de jeunes filles courtement vêtues et d’hommes aux torses épilés. Puis les discothèques prennent le relais de la fiesta. L’Ushuaia propose par exemple des « sets de DJs » en plein air, et on peut alors profiter des décibels de l’extérieur. Car comptez entre 25 et 80€ l’entrée, selon que la soirée est animée par David Glawi ou David Guetta.

Voilà pour la fête. Mais, contre toute attente, il y a aussi des endroits calmes, tranquilles à Ibiza.

Évitons de parler alors du marché hippie de Las Dalias, attrape-touriste de première. D’ailleurs les hippies et ce qu’ils vendent n’ont d’hippie que le nom. (Une photo tout de même, allez!)

Par contre, la ville étape pour s’y rendre, Santa Eulària, présente une jolie plage artificielle, aérée et familiale.

Pour s’aérer un peu plus, on peut louer une voiture et aller s’aventurer dans les terres du milieu de l’île et sur ses côtes. Dans les terres : pas grand chose, mais des paysages. De vastes étendues un peu arides, plantées d’innombrables oliviers et figuiers. Des petits villages et des petites places d’église qui sonnent l’heure espagnole. Des petites églises charmantes. Des chemins ondulés. Le tout accompagné d’une musique aux décibels élevés aussi : celle des grillons !

Pour voir les côtes, c’est une autre paire de manches, car beaucoup de routes finissent en cul de sac, en haut d’une falaise. Nous avons tout de même empruntés une jolie corniche, au nord de l’île, qui nous a conduit vers une crique aux eaux turquoises. Des criques – les calas -, il y en a beaucoup à voir, surtout à l’ouest. Elles sont malheureusement bondées à cette époque. Et au sud de l’île, la plage des Ses Salines, réputée pour son sable fin et ses eaux limpides, n’échappe pas à la règle. Mieux vaut l’éviter, sauf si vous avez envie de croiser quelques nudistes!

Il me reste à vous parler de la ville d’Eivissa. Mais j’en ai tant à dire et à montrer, que vous devrez patienter jusqu’au prochain billet…

Plus d’infos ici : Site officiel du tourisme Ibiza