La part des Anges

J’avoue tout. Je n’avais jamais vu de films de Ken Loach auparavant. Ceux-ci me semblaient un peu trop pompeux et tristes. Mais là, bim ! Je me suis lancée et j’ai vu La part des Anges – Prix du jury au Festival de Cannes 2012 – (en compagnie d’un petit monsieur) dans une toute petite salle de  mon petit cinéma de banlieue.

C’est le pitch du film qui m’a donné envie d’aller le voir : en Écosse, l’histoire de jeunes (petits) délinquants condamnés à des travaux forcés, qui vont être initiés à l’amour du whisky et à l’art de sa dégustation par leur éducateur Harry. Une vraie amitié va alors se créer entre Harry et ces jeunes paumés, et notamment avec leur leader Robbie. Pour s’en sortir, il vont décider de monter une dernière arnaque en se servant de leurs nouvelles connaissances en whisky.

Pendant tout le film, on espère que l’arnaque va être successful, car on se prend d’affection pour ces personnages hauts en couleur. Personnages qui sont très bien incarnés par des acteurs du cru : leur (terrible) accent nous plonge alors dans leur Écosse reculée !

Écosse dans laquelle on n’a pas très envie de vivre. Ken Loach nous montre l’envers du décor. Un pays un peu désert et tristoune, où la misère sociale est omniprésente. Il en découle une ambiance presque dérangeante.

Mais l’humour qui se dégage des situations, allié à un ton caustique et à une jolie morale de fin nous fait passer un agréable moment. En plus, on apprend quelques trucs et astuces sur le whisky, comme ce qu’est la part des anges… (Vous brûlez d’envie de le savoir, hein !) ( Et bien non, je ne vous dirai rien !)

Je ne pense pas que ce film laissera un souvenir impérissable, mais on ne peut qu’apprécier cette drôle de chronique sociale en kilt.

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