Danish Girl

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Je dois avouer que je délaisse un peu trop souvent cette rubrique. J’en suis à quelque chose comme un article cinéma par an, ahem. Mais pour ma défense, j’ai à cœur de parler ici des films qui m’ont vraiment touchée. Alors mille excuses petite rubrique, je reviens avec un très beau film, dont beaucoup ont déjà parlé : Danish Girl (The Danish Girl en version originale, allez comprendre…) J’avais envie d’apporter ma pierre à l’édifice pour présenter ce biopic (projeté encore dans quelques salles) que j’ai tant aimé. Car tout, absolument tout dans Danish Girl est beauté.

La beauté de l’histoire. Début du XXe, Copenhague, un jeune couple de peintres. Einar rencontre un certain succès avec ses paysages, tandis que sa femme Gerda peine à se faire une place avec ses portraits. Jusqu’au jour où elle trouve LE modèle : son mari, travesti en femme, et qui devient sous son pinceau, Lili. Par jeu, cette dernière apparaîtra dans des fêtes mondaines puis elle prendra de plus en plus de place au sein du couple. Jusqu’à ressentir le besoin d’exister à part entière…

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La beauté de la mise en scène et de la photographie. Tirée d’une histoire vraie et du récit romancé de David Ebershoff, Danish Girl nous conte avec douceur l’histoire de l’une des premières femmes transgenre à avoir bénéficié d’opérations de réassignation sexuelle en Europe dans les années 20. Mais le film nous plonge aussi dans la vie intime du couple, dans ses questionnements successifs et ce, tout en subtilité. On suit le changement de personnalité d’Einar/Lili, on devine son cheminement intérieur. On le voit également dans les yeux de Gerda. J’aurais aimé que la trame temporelle soit un peu plus marquée, de sorte qu’on comprenne mieux que cette évolution, ce parcours de vie(s), ne s’est pas fait en un jour, mais bien sur de longues années. Cependant, le parti pris photographique du réalisateur, Tom Hooper, rattrape largement ce petit bémol. Les gros plans sur les personnages, les plans dans les décors des Années Folles, les plans de la ville de Copenhague, merveilleusement mise en lumière : tout est filmé avec grâce pour nous plonger dans la vie et les émotions de Lili et Gerda.

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La beauté des acteurs. Les deux acteurs principaux réussissent à retranscrire parfaitement la complexité des sentiments et l’amour inconditionnel que se portent Einar/Lili et Gerda. On lit toute leur souffrance et leur amour. Eddie Redmayne est criant de justesse et de sensibilité. Quant à Alicia Vikander, si elle a eu l’Oscar du meilleur second rôle, son personnage et son jeu d’actrice sont à mes yeux loin d’être secondaires tant il tiennent une place prépondérante dans le film. Fascinant, touchant, ce duo d’acteurs fonctionne à merveille et est fort bien secondé par Matthias Schoenaerts et Amber Heard.

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Bref, si ce n’est encore fait, courez voir Danish Girl qui traite d’un beau sujet (vous l’aurez compris !), avec force et délicatesse. En tout cas, il est d’ors et déjà évident qu’il va atterrir dans ma DVDthèque!

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2 commentaires sur “Danish Girl

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