Outlander

En panne d’idée pour mon billet de cette semaine, j’ai finalement décidé d’oser évoquer ici ma nouvelle série télévisée préférée, que dis-je, ma nouvelle passion : Outlander ! Beaucoup d’articles ont déjà été écrits sur le sujet mais j’en parle tellement autour de moi – oui bon, je suis accro ! – que j’avais envie de coucher sur le blog mon enthousiasme pour cette série ! Ce n’est pourtant qu’en avril dernier, alors qu’elle débarquait sur Netflix, que je l’ai découverte et m’y suis attachée ! Voici donc quelques bonnes raisons pour découvrir la série Outlander, dérivée de la saga littéraire éponyme de Diana Gabaldon. (Avertissement : cet article contient beaucoup de superlatifs, mais pas de spoilers !)

L’histoire. 1945. Après une longue séparation due à la Seconde Guerre mondiale, Claire, infirmière de la British Army, et son mari Frank Randall, professeur d’histoire, décident de s’offrir une seconde lune de miel près d’Inverness en Ecosse, pour tenter de se retrouver. Alors que Frank continue ses recherches généalogiques sur un de ces ancêtres, Claire part chercher une plante qu’elle veut étudier dans le cercle de menhirs de Craigh na Dun. C’est alors qu’elle se trouve projetée en 1743 – elle le comprendra rapidement -, qu’elle tombe nez à nez avec l’ancêtre de son mari, le sinistre Black Jack Randall et qu’elle est enlevée par des rebelles écossais, qui comptent parmi eux un blessé, le mystérieux Jamie… Sans en révéler davantage, on se doute assez vite de la tournure que vont prendre les événements : Claire, la Sassenach, autrement dit l’étrangère, cherchera à retrouver son mari, mais tissera dans le même temps une relation étroite avec Jamie, le fier et sensible highlander. Et contrairement à ce qu’on imagine au début, cette histoire d’amour, bien que passionnée, ne fait pas dans la mièvrerie et n’est pas du tout cousue de fils blancs : Claire et Jamie se retrouveront au cœur d’un triangle amoureux et feront face à de nombreux obstacles, posés par eux-mêmes et par d’autres personnages, austères, voire impitoyables. L’Histoire avec un grand H – celle de la dernière rébellion écossaise de 1746 -, les enjeux politiques et les mœurs de l’époque vont aussi rattraper le couple et lui donner des choix à faire.

Les personnages. Loin d’être niais, les personnages principaux tout comme les personnages secondaires sont denses, complexes et magistralement interprétés. Caitriona Balfe est impressionnante dans le rôle de Claire et Sam Heughan est juste parfait dans le rôle de Jamie. On adore détester Tobias Menzies dans le rôle de Jonathan Randall (mais aussi l’apprécier dans le rôle de Franck) et découvrir Murtagh au fil des épisodes. Tous les autres acteurs/personnages – Dougal, Angus, Rupert, Jenny pour n’en citer que quelques-uns – apportent du piment ainsi qu’une pointe d’humour à la série.

Les deux premières saisons. La saison 1 est à couper le souffle : je l’ai dévorée en 15 jours ! Beaucoup de choses se passent dans un seul épisode et quand celui-ci touche à sa fin, l’envie de voir le suivant prend le dessus. On ne s’ennuie pas une seconde devant cette première saison qui dresse l’intrigue et gagne en puissance au fur et à mesure des épisodes. Je suis même restée abasourdie un petit moment après avoir vu les deux derniers (il faudra un peu de courage aux âmes sensibles !). La saison 2 est très différente, puisque durant les sept premiers épisodes, l’intrigue ne se déroule pas en Ecosse. Mais elle n’en reste pas moins intense et pleine de surprises. Je ne tiens plus en place à mesure que la saison se termine : plus qu’un épisode avant la fin !

Ce que j’aime dans la série : tout, absolument tout ! Que ce soit la trame historique qui sous-tend le récit, la petite histoire qui rencontre la grande, le couple atypique formé par Claire et Jamie, leur relation compliquée, romantique et passionnelle à la fois. Mais aussi le jeu sans faute des acteurs, la réalisation et la photographie impeccables, les musiques envoûtantes (le générique !), les costumes et les décors somptueux, les paysages grandioses… L’Ecosse y tient une place à part entière et mon envie de visiter les Highlands s’est vue décuplée après avoir vu la série !

Et les livres dans tout ça. Si je me suis mise à la lecture de la saga, c’est en grande partie parce que Starz, la chaine américaine sur laquelle est diffusée la série, n’avait pas encore annoncée la production des saisons 3 et 4 (ce qui est chose faite désormais !). Et parce que, de toute façon, je ne me voyais pas attendre un an pour connaître la suite des aventures de Claire et Jamie ! J’ai donc pour le moment lu le premier tome, Le Chardon et le Tartan, qui m’a laissée quelque peu sceptique. Déformation professionnelle oblige, je suis un peu critique envers ce livre, que je n’ai pas trouvé à la hauteur de la série. Même si, de nouveau, je me suis facilement laissée emportée dans l’histoire, on ne peut pas dire que l’écriture relève de la grande littérature. Mais peut-être est-ce du à ce qui m’a parut être une mauvaise traduction ? Quoiqu’il en soit, quelques détails ne m’ont pas semblé du tout pertinents. La série, écrite et produite par Ronald D. Moore, vient ainsi, à mon sens, corriger et étoffer la saga, en ajoutant des faits importants et en modifiant quelque peu le caractère et les réactions des personnages. Avec son niveau de réalisation, la série améliore indubitablement l’histoire d’Outlander, la rendant plus profonde, plus complexe, plus palpitante. Je vais tout de même continuer ma lecture car j’ai plaisir à me replonger dans la saga et parce qu’il faut que je sache ce qu’il se passe après la fin de la saison 2 ! (Mais en attendant, chut, je ne veux rien savoir !)

Édit du 26 août 2016 : j’ai quelque peu révisé mon jugement sur les romans ! Car après avoir littéralement dévoré les deux premiers tomes, je n’arrive pas à lâcher le troisième, tellement l’intrigue est – encore une fois – haletante ! La saga Outlander est clairement devenue ma lecture doudou :)

Bref. J’espère que j’ai réussi à vous donner envie de vous plonger dans cette série complètement addictive, qu’il faut regarder en VO, of course, afin d’apprécier le bel accent écossais ! Et s’il ne devait rester qu’une seule et unique raison pour regarder Outlander, je crois que ce serait celle-ci : Jamie quoi !