Du côté de l’Opéra : balade et bonnes adresses parisiennes

Ah ! Le bel éclairage du soir, la belle lumière parisienne qui se dépose sur les façades haussmanniennes ! Voici une petite balade tardive du côté de l’avenue de l’Opéra. Car l’avenue et ses alentours offrent de belles architectures et perspectives et regorgent aussi de chouettes adresses, pas seulement réservées aux touristes !

Le point de départ de ma promenade est, sans grande surprise, l’Opéra Garnier, parfaitement mis en valeur par le crépuscule. La construction de l’Opéra a été décrétée en 1858 par Napoloéon III, qui, après avoir échappé à un attentat à l’opéra de l’époque rue Le Peletier, souhaitait un opéra plus sûr, plus beau et mieux situé. C’est Charles Garnier qui a remporté le concours lancé pour l’occasion et qui a ainsi consacré 15 ans de sa vie au projet. Il le voulait gai, éblouissant, plein de couleurs. La façade raconte la musique et la danse, avec ses statues représentant les arts et ses bustes de musiciens classiques. Le dôme est couronné d’une statue d’Apollon, se tenant entre la Danse et la Musique justement. Et le toit de l’Opéra accueille de petits habitants insoupçonnés : des abeilles, qui vont butiner dans les jardins des Tuileries et du Palais Royal et qui ont ici deux ruches. Comme quoi, il n’y a pas que le fantôme et les petits rats qui ont élu domicile ici !

En descendant l’avenue et en levant un peu les yeux sur ma droite, j’ai découvert, un jour par hasard, la belle façade du Gagne Petit. Si vous ne la voyez pas : ciblez le Monoprix, c’est juste au dessus de l’enseigne ! Ici se trouvait un grand magasin du XIXe siècle, qui, face à la concurrence, a du fermer ses portes au début du XXe. Le bas relief de la façade représente un rémouleur au travail et l’ensemble a été protégé par les Monuments Historiques en 1983.

A deux pas de là, rue des Pyramides, se trouve une de mes bonnes adresses pour dîner ou prendre un verre en assistant à des concerts en petit comité. Le Bistrot Pyramide, hyper cosy, propose des plats de toutes sortes (le burger m’a plusieurs fois fait de l’œil !) et de supers bons cocktails, en happy hour jusqu’à 21h. Il y a donc des petits concerts le week-end et en semaine, et c’est là que j’ai eu l’occasion d’écouter par deux fois déjà la voix puissante de sOem et ses jolies mélodies qui restent en tête !

En continuant sur l’avenue un peu plus bas, rue de l’Échelle, s’est installée une toute nouvelle boutique dans le paysage parisien. TAJ Paris est un concept store dont le crédo est de proposer des articles de choix – mode, accessoires, beauté, gastronomie, déco, papeterie, cadeaux – à tous les prix mais surtout de conception 100 % française ! L’accueillante fondatrice de la boutique travaille d’ailleurs en direct avec les artisans et créateurs français. L’ambiance de TAJ Paris est agréable, fraîche et poudrée. Un espace est dédié à la boutique éphémère qui propose chaque mois la découverte de nouveaux créateurs. C’est dans cet esprit, qu’en compagnie d’un groupe de privilégiées (oui, nous étions entre filles !), j’ai été accueillie un soir à la boutique pour une dégustation de gourmandises made in France ! Trois artisans nous ont fait découvrir et surtout goûter (!) leurs produits.

Les biscuits de Les Deux Gourmands ont une spécificité : ils sont 100% made in Ile de France. Le logo de la petite entreprise, dont l’usine artisanale est installée à Crespières dans les Yvelines, représente le point zéro des routes de France situé sous Notre Dame de Paris. Ainsi, sur les boites de biscuits, les distances kilométriques entre Paris et les lieux de production des matières premières sont indiquées ! Louis Bataille, qui représentait la marque, nous a ainsi proposé deux variétés de biscuits (pur beurre !). Et si j’étais sceptique au premier abord, mon biscuit préféré a été celui au coquelicot, fabriqué avec du sirop de coquelicot, la spécialité de Nemours. Un délice !

Les glaces de Denis Lavaud sont fabriquées artisanalement à La Rochelle, mais ont surtout la particularité d’être sans colorant, sans conservateurs et sans gluten. Elles sont tout simplement exquises, leurs parfums sont délicats et leurs textures en bouche divines. Difficile de choisir un parfum préféré. Mon choix s’est finalement porté sur le caramel au beurre salé, qui de l’aveu de l’artisan, est plus vendu que la vanille !

Les macarons ont été conçus spécialement pour l’occasion (et pour l’opération Péchés Gourmands) par le pâtissier Franck Rotin, qui a ouvert avec ses frères le concept store Rotin’s Home, qui mêle mode et pâtisseries, à deux pas de là rue des Pyramides (encore une adresse à visiter !). Les macarons sont parfaits en texture et en goûts : violette, pistache, poire-chocolat… Et celui qui a retenu mon attention est celui qui pour le pâtissier était le moins réussi ! Moi j’ai trouvé que le macaron à l’anis était subtil et surtout très bon !

Si j’ai aiguisé vos papilles, sachez que vous pourrez découvrir ces trois gourmandises lors de l’opération Péchés Gourmands, qui aura lieu à la boutique TAJ Paris du 10 au 15 juin.

J’ai immortalisé mes trois gourmandises préférées ici pour participer à un challenge ! Si la photo vous plait et surtout si elle vous met l’eau à la bouche, laissez un petit commentaire à l’article, retweetez le, likez le sur la page facebook de Lou’ise going out et/ou aimez la photo sur les pages instagram et facebook de TAJ Paris !

Voilà, ma promenade gourmande s’achève avec la lumière rasante et cette belle perspective vers le Louvre…

9 commentaires sur “Du côté de l’Opéra : balade et bonnes adresses parisiennes

  1. a force d’y passer et de maugréer contre le bruit et la foule des grands boulevard, je finis parfois par oublier comme c’est beau :)
    tes photos sont superbes :)
    merci pour la découverte de sOem et du bistrot pyramide, hop dans l’escarcelle :)

  2. Très jolie ta composition avec les 3 produits TAJ :)
    On a craqué pour le même parfum de glace Denis Lavaud à ce que je vois ;)

    Je prends en photo l’Opéra à chaque fois que je le vois, et pourtant j’ai bossé 2 ans dans le quartier !
    J’avais jamais fait attention au Gagne Petit. Faut que j’arrête de regarder le sol quand je marche moi … Merci pour la découverte !

  3. Hello Louise,
    Merci de me citer dans ton article ! Et je plussoie sur la qualité de ton oeil de photographe !

    Au plaisir de te retrouver au bar des Pyramides ou dans un autre quartier de Paris à découvrir….

    NB : Je joue le 5 juillet en coplateau avec Guillaume Farley dans une jolie petite salle pas très loin de Pyramides (Macareux, 15 rue du Croissant, Paris II, métro Bourse)… Ce sera soirée guitares-voix + percus, choeurs… Toutes les infos sont sur mon blog… Avec des vidéos pour goûter :). A bientôt j’espère !!!

    Blogamicalement,
    sOem

  4. Ce qui est drôle, c’est que j’ai entendu dire qu’il y avait un lac artificiel dans les sous-sols de l’opéra afin de faire face à la pression de la nappe phréatique qui entoure ses fondations.

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