Promenons nous dans les voies

Il était une fois une jolie balade, un chemin que les parisiens empruntaient jadis en train à vapeur. De nos jours, on l’arpente à pied, on flâne, on se laisse porter par les différentes atmosphères de la Promenade plantée.

Voici son histoire. La Promenade suit le tracé de l’ancienne voie ferroviaire, qui reliait à partir de 1859 la gare de la Bastille (devenue Opéra) à la banlieue Est, en passant par Vincennes. Désaffecté en 1969, le tronçon Paris-Vincennes a été réaménagé à partir des années 80 et la Promenade inaugurée au début des années 90.

En arrivant à Paris, je ne connaissais pas cette balade. Je n’en soupçonnais même pas l’existence. Mais depuis que je l’ai découverte, à chaque fois, je la parcours différemment. Les saisons la façonnent de diverses manières. Et cette promenade invite à se laisser transporter. On marche, le chemin est tracé. L’esprit est libre de rester ancré dans cet endroit ou de partir un peu plus loin…

Suivez moi.

La Promenade commence à Bastille. On grimpe sur le Viaduc des Arts et on surplombe alors l’avenue Daumesnil.

Ici, on est toujours au-dessus des rues du 12e arrondissement. On a le choix : se concentrer sur notre route arborée ou contempler les immeubles alentours.

Puis, on enjambe le jardin de Reuilly par une passerelle suspendue, qui bouge au rythme des coureurs.

Et on descend au niveau de l’avenue Vivaldi, où de vilains enfants abandonnent leurs doudous!

Au bout de l’avenue, on suit toujours l’ancienne tranchée ferroviaire, mais désormais en contrebas des rues et des immeubles.

C’est là que s’est arrêtée ma dernière balade. Cependant la Promenade se poursuit : soit vers l’Est jusqu’au boulevard périphérique, soit vers le Sud jusqu’au square Charles Péguy.

Une balade nature dans Paris. De la verdure à la place des rails. Il était une fois une jolie balade, aux multiples visages, qui m’emporte ailleurs…