Du vendredi 31 mai au lundi 3 juin, une « nouvelle expérience végétale » a envahi la Nef du Grand Palais : l’Art du Jardin. J’ai eu la chance d’y aller le dernier jour et je suis ressortie émerveillée par la mise en scène grandiose de cet art végétal !
Pour les amateurs de fleurs et de plantes en tous genres, je crois que c’était le Paradis. Des centaines de fleurs, d’arbres, d’arbustes étaient présentées par plusieurs pépiniéristes, dans ce décor de 13 000 m2.
Pour les non initiés au jardinage (comme moi !), l’Art du Jardin était plutôt une expérience sensorielle. Tous mes sens étaient en éveil, à commencer par mon odorat, titillé par les pollens. Mes yeux étaient le plus souvent levés vers le ciel pour admirer les grands arbres qui se détachaient de la verrière.
De belles mises en espace ponctuaient les lieux, avec parfois un brin de nostalgie. A l’image de la Villa Dior, des toits de Paris, de la Nationale 7, ou encore de l’aire de pique-nique idéale !
Des cabanes originales, mais aussi des roulottes invitaient à la détente. Des volières, avec paons, poules, perroquets, animaient également les espaces, pour le plus grand plaisir des petits et… des grands : mon homme a flirté avec un perroquet nommé Kiwi !
Il y avait comme une ambiance à L’Art du Jardin, tantôt bucolique, romantique, apaisante. Il régnait une belle atmosphère, plus proche du rêve ou d’un monde imaginaire que de la réalité. Une certaine féerie flottait dans l’air et dans les têtes !
La Nef du Grand Palais était un magnifique écrin pour les plantes et, vu la chaleur ambiante qui régnait, une parfaite serre ! Ce qui était inédit, et finalement déroutant, c’était toute cette verdure juxtaposée à cette architecture du XIXe siècle. Le floral mêlé au métal. Un paysage enchanteur que l’on ne se lassait pas d’admirer.
Bien qu’enchantée par ma visite, j’émettrai un bémol pour le prix d’entrée. La commissaire d’exposition parle dans son édito, du « besoin de se retrouver, d’échanger autour de valeurs intemporelles », dans une « époque de crise économique ». Soit. Mais à 18€ l’entrée, tout un chacun ne peut s’offrir ce « moment de partage ». Moi la première. Si je n’avais pas eu d’invitations, je n’aurais sans doute pas pu « investir » les lieux !
Je remercie d’ailleurs encore une fois La Parisienne et Truffaut de m’avoir permis de gagner ces places et de vivre un très beau moment dans ce splendide décor !