Depuis l’arrivée de Flavien, soit depuis bientôt deux ans (!), Monsieur et moi ne nous accordons que très peu de soirées en amoureux ! Nous les choisissons donc avec soin. Lorsque j’ai reçu l’invitation pour aller découvrir la comédie musicale La Boule Rouge, je savais que nous passerions un bon moment tous les deux ! Ce spectacle, qui se joue jusqu’au 7 juin 2019 les jeudis, vendredis et samedis au Théatre des Variétés, nous a entraînés dans le Paris des Années Folles, en revisitant à la mode jazzy des standards français et des titres anglo-saxons. Et le pari est plutôt réussi !
L’histoire : nous sommes dans les années 20, dans un Paris où l’insouciance et la fête sont de mise à la tombée de la nuit. A la Taverne du Baron, les artistes rêvent de grandes scènes mais, pour l’heure, les comptes ne sont pas réjouissants. Charles de l’Arquebuse passe toutes ses soirées ici, pour écouter Eva chanter, au grand désespoir de son banquier de père. C’est alors que lui vient une idée : pour sauver la taverne de la faillite, il va la transformer en cabaret ! Et ce, au nez et à la barbe de son père !
La réorchestration des musiques actuelles, qui s’inspire du jazz américain, du swing et du charleston, fonctionne à merveille. Les 5 musiciens qui forment le jazz-band accompagnent sur scène les 17 comédiens : chose assez rare pour être soulignée ! Et je dois dire que les décors de style Art Déco, les costumes colorés et les chorégraphies endiablées nous ont bien transportés.
Si le spectacle met quelques minutes à s’installer, une fois qu’il est lancé, ça swingue dans tous les sens. Beaucoup de bonne humeur, et même d’humour, se dégagent des personnages. J’avoue avoir eu un petit faible pour le pianiste (son intermède était génial) et pour le personnage de Ruby (le comédien est incroyable). Aussi, la troupe est soudée et nous offre des numéros musicaux enlevés : les comédiens, jouent, dansent, chantent et animent le décor à un rythme effréné. La Boule Rouge s’achève en apothéose avec un numéro haut en couleurs !
Je n’ai pas beaucoup de choses à dire de plus, si ce n’est que La Boule Rouge est en constante évolution et que je suis certaine que le spectacle va gagner en puissance au fur et à mesure des représentations. De toute façon, un spectacle, ça ne se raconte pas vraiment, ça se vit, alors allez-y !
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