De passage à Nancy

Vous vous souvenez de notre beau mois de mai ? Mais si, ce mois de mai qui oscillait entre automne assumé et printemps timide ! Et bien, fin mai, dans le cadre d’une formation, j’ai eu l’occasion de passer trois jours dans la capitale lorraine. J’ai donc vu une Nancy froide et pluvieuse mais aussi une Nancy ensoleillée et chaleureuse ! Et j’ai eu un peu de temps libre pour visiter la ville en touriste !

Lorsque je suis arrivée, j’ai été accueillie par une température en dessous de 10 degrés et un crachin fort désagréable. Au fur et à mesure que je pénétrais dans la ville, que je voyais défiler ces maisons grises, vieillottes, une grande déprime m’a envahie. Mon Dieu que c’était triste !

Mais – parce qu’il y a un mais – j’ai soudain été happée par la place Stanislas, du nom du célèbre duc de Lorraine, Stanislas Leszczynski. A peine avais-je franchie l’une des six grilles que j’étais littéralement bluffée par l’envergure de la place et sa solennité. Oui la place Stanislas est le joyaux de la ville ! Inaugurée en 1755, la première de toutes les places royales françaises était destinée à glorifier le gendre du duc : le roi Louis XV. Classée au Patrimoine mondial de l’Unesco, elle est encore plus majestueuse quand elle est vide de monde, sous la pluie ou au crépuscule. (Et malheureusement, les photos ne rendent pas compte de toute son aura).

La place de la Carrière, plus arborée, à laquelle on accède par l’arc de triomphe de la rue Héré, est elle aussi un des bijoux de la ville. Mais en comparaison avec la place Stan – comme l’appellent les Nancéiens – elle m’a semblée plus modeste, bien que plus étendue et classée elle aussi au Patrimoine mondial.

Arpenter les rues de la Ville Vieille Léopold est une belle manière de découvrir le quartier historique le plus ancien de la ville et son architecture typique. Et les maisons qui m’ont semblées vieilles et grises à mon arrivée, ont pris une toute autre dimension sous le soleil lorrain. Ces petites rues sinueuses, qui serpentent entre de vieilles bâtisses, composaient la ville telle que l’ont connue les ducs de Lorraine et constitue aujourd’hui une agréable balade !

Et pour moi qui suis férue de petite ruelle pittoresque, je n’ai pas été déçue par ma découverte de la rue des Ecuries, bien cachée derrière les habitations de la place de la Carrière et située en contrebas du parc de la Pépinière. Une rue calme, presque déserte (si l’on oublie les voitures stationnées là), qui, comme son nom l’indique, abritait au XVIIIe siècle les écuries ducales.

La ville de Nancy a aussi son poumon vert, accolé à la place Stan : le parc de la Pépinière, initialement Pépinière royale fondée par Stanislas. Ses 23 hectares, ses grands arbres, son kiosque, en font un bel havre de paix où se reposer ou se promener.

J’ai bien évidemment ponctué ma visite par quelques haltes incontournables ! Lorsque c’était l’hiver dehors, je me suis réfugiée dans le Grand Café Foy et son beau décor. Lorsque l’été est revenu, je me suis attablée à la terrasse de l’Ecrin, rue Héré, pour déguster un smoothie et admirer la place Stanislas qui s’offrait à moi.

Quant aux souvenirs, j’ai bien sûr ramené des bergamotes de la Maison des Sœurs Macarons !

Mon à-priori tristouille de l’arrivée s’est finalement vite envolé lorsque je me suis laissée envahir par la ville ! Ce passage à Nancy était une belle mise en bouche. Un appel au retour pour pouvoir apprécier pleinement tout ce que la ville a à offrir ! Car je suis un peu nostalgique de ces moments passés à sillonner les rues et places de la ville. J’ai aimé découvrir Nancy et surtout, j’y ai pris le temps de vivre, de flâner, de me poser (pauser ?). Et ça, ça fait un bien fou !

Plus d’infos : Office de tourisme de Nancy

Photos bonus !